Disque pincé, disque dégénératif, disque pincé, hernie discale, etc, la liste des problèmes affectant les disques intervertébraux est tellement longue qu’il est bien rare de trouver quelqu’un de plus de 40 ans qui ne présente pas sur ses radios, IRM, scanners, un des problèmes évoqués.
Le disque intervertébral serait-il le maillon faible de la colonne vertébrale ? C’est probable étant donné que la vie moderne, avec une position assise prolongée, augmente la pression sur ce amortisseur du dos. Car le disque intervertébral c’est comme l’amortisseur d’une voiture et il n’est pas confortable d’avoir de mauvais amortisseurs.
En raison de sa structure fibreuse peu vascularisée et fortement sollicitée lors des mouvements et des mauvaises positions quotidiennes, il est évident qu’au fil du temps, il peut se fragiliser, s’affaisser, voire se déchirer. Cette usure est-elle inévitable ? Je ne le pense pas si l’on prend les bonnes habitudes relativement tôt :
- Bien s’hydrater car le disque est principalement composé d’eau, comme notre corps.
- Éviter de rester assis trop longtemps. Il est important de faire des pauses toutes les demi-heures pour se dégourdir les jambes et le dos.
- Aller doucement le matin pendant au moins la première heure, le temps que le corps se réchauffe et que la colonne retrouve sa hauteur habituelle.
- Pratiquer une activité physique douce telle que la marche, la natation ou le vélo.
- S’étirer régulièrement (plutôt en fin de journée).
- Apprendre les bonnes positions pour le dos, que ce soit pour rester assis ou soulever un objet.
- Décompresser les disques en s’allongeant ou en utilisant un dispositif comme la planche à inversion.
- Marcher au moins 30 minutes par jour, car le mouvement permet aux disques d’absorber les nutriments par pompage. En plus, la marche est une activité très complète qui travaille bien le bas du corps.
- Prendre des compléments alimentaires, en particulier des vitamines, du collagène, de la chondroïtine/glucosamine.
- Être à son poids idéal, car la pression exercée sur les disques dépend du poids (du tronc). Un gros ventre est donc un ennemi de votre dos.
Yo !
Étant à la recherche d’un protocole de soin pour hernie discale par Table d’inversion, je suis tombé sur votre page.
Ce n’est pas aussi détaillé que je l’espérais, cependant, c’est déjà très encourageant et il y a quand même du « grain à moudre », donc, merci beaucoup!
Suite à une rencontre fortuite et violente avec un sanglier sur mon scooter, les scans et autres irm ont révélé des pincements de disques et une hernie discale dans ma zone sacro-lombaire avec les douleurs y afférentes…Mon Ostéo préféré est le premier à m’avoir parlé de la table d’inversion et à me suggérer d’essayer. J’ai fini par en trouver une à emprunter (la basique Apollo de chez Keittler) il y a peu, alors que les douleurs s’étaient déjà fortement atténuées. Qu’à cela ne tienne, j’ai entrepris de l’utiliser, assez progressivement mais assez irrégulièrement. Augmentant l’inclinaison pifométriquement, j’en suis aujourd’hui à environ 60°, que je tiens durant 15 minutes. Après quoi, la traction sur ma cheville droite (qui a trinqué aussi lors de l’accident) devient difficilement supportable, surtout pour un adepte de la non-violence comme moi. Je pense que je vais rétrograder un peu, ayant eu des sensations très agréables à une angulation d’environ 30-40°, j’augmenterai alors le temps d’exposition (jusqu’à 40mn) puisque ça ne me pose pas de problème particulier.
Les sensations sus-citées bien que difficiles à traduire, tiennent à la fois à une impression de balancement doux et lent, plus ou moins régulier, et à celle de « vague interne » synchrone…
Si je ne programme pas de sonnerie, j’ai tendance à m’y endormir facilement…
Expérience à continuer, donc !
Cordialement !
@Ten :
Merci pour ton témoignage. J’ai moi-même essayé la table chez un ami et pu constater ses bienfaits. L’inclinaison totale est bien trop dur et le sang monte vite à la tête sans compter la difficulté pour les articulations en particulier des chevilles. Lors de mes recherches les thérapeutes indiquait qu’à 60% on n’a plus de pression sur les disques (allongé on est à 25 kg), il semble donc que ce soit le bon angle si on le supporte. La qualité de cette approche se juge sur le long terme mais il semble qu’au Canada et au USA, elle soit très répandue alors qu’en France la planche à inversion est quasi inconnue.
j’utilise la table depuis 5 mois tous les jours pendant 20mn le soir. le choix des attaches de pieds confortable est primordiale pour tenir (je préfère les anneaux avec mousse). inversion totale. je n’ai pas de sensations désagréables. d’abord 8 mn de relâche totale puis 10mn de balancements doux contrôlés avec étirement (comme au yoga) avant arrière, côté, en symétrie (gainage progressif ? sans risque de pincement). 2mn de relâche à nouveau avant de sortir. trop cambré avec déplacement vers l’avant de l5, régulièrement je contre en remontant rotules et en ramenant le bassin vers l’avant, en recherchant l’alignement, à adapter à vos faiblesses forcément…. retour en position verticale très progressive et dodo…résultat concluant mais pas infaillible dans mon cas lorsque j’abuse et me surmène par mauvais temps…le premier mois mes vertèbres décooptaient au bout de 6-8mn, immense et surprenante sensation de bien être. depuis je me tiens plus droit avec plus d’endurance. merci pour votre site.
@Pascal :
Merci pour ton témoignage qui montre que bien que n’étant pas une solution miracle, la table à inversion apporte un réel soulagement et une amélioration perceptible. L’inversion totale que tu pratiques est sans doute une bonne technique si on supporte le sang qui monte à la tête et qu’on a pas les articulations (chevilles et genoux) fragiles. Tu l’as bien compris, la table est plutôt à utiliser le soir ou en fin de journée quand la colonne a perdu un peu de hauteur !
Documentez-vous sur l’hydrotomie à l’eau de mer (plasma de Quinton). C’est logique, efficace, peu onéreux et très rapide pour réhydrater les disques intervertébraux.